La petite robe imprimée de Sophia Loren dans La Ciociara

Adapté d'un roman d'Alberto Moravia, La Ciociara, La Paysanne aux pieds nus, marque le retour au pays de Sophia Loren après quelques années à Hollywood. Sous la direction de Vittorio De Sica, elle y interprète une jeune femme veuve qui fuit les bombardements de Rome pour retourner dans son village natal où elle espère mettre sa fille à l'abri en attendant que la guerre finisse. Agée d'à peine 26 ans, la jeune actrice y incarne de façon magistrale l'idéal de la mère italienne, opiniâtre et généreuse.

Si bien que, le 9 avril 1962, elle reçoit pour sa prestation l'Oscar de la meilleure actrice sous l'ovation générale. Elle est alors la première actrice à gagner ce prix prestigieux dans un rôle qui n'était pas joué dans la langue anglaise.

Au delà de son incroyable performance d'actrice, dans ce film, Sophia Loren impose son style et renforce son statut d'icône de mode grâce à une beauté et élégance souveraines.

Dans La Ciociara, l'actrice porte notamment une robe fluide imprimée à manches courtes et à encolure en V. Cette robe indissociable d'une facette du style de l'actrice ressemble à ce que les américains appellent couramment une "house dress" autrement dit une robe de maison ou d'intérieur. Reconnue pour son allure sophistiquée et distinguée, Sophia Loren abandonne avec cette robe une certaine sophistication pour une beauté sans artifice. Un peu comme Brigitte Bardot dans sa petite robe en vichy, à la même époque, Sophia Loren arbore un style simple mais d'une sensualité et un charme peu communs et très italiens.

Dans sa collection printemps-été 2015, Sessün semble s'être inspiré de ce style emprunt d'une certaine italianité hérité de Sophia Loren pour proposer deux modèles légers et décontractés à porter du matin au soir!

www.sessun.com

Style - La robe de Catherine Deneuve dans Le Sauvage

Laurence Doligé, qui au fil des années, s'est imposée grâce à son style trendy chic inspiré du vestiaire masculin, proposait, dans sa collection printemps-été 2015, une robe chemise en coton et soie mélangés. Rayée écru, sable, beige et bleu et dotée d'une encolure tunisienne, cette petite robe légère et décontractée m'a semblée tout droit sortie de l'immense sac beige que trimballe Catherine Deneuve dans Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau.

En effet, en 1975, Catherine Deneuve sillonne Caracas et ses environs dans une inoubliable robe chemise pour Le Sauvage, une comédie légère à la française qu'elle tourne avec Jean-Paul Rappeneau. Sous le soleil des tropiques, Catherine Deneuve y interprète Nelly, une véritable tornade blonde. Prête à tout pour se débarrasser d'un fiancé devenu trop encombrant, elle fait irruption dans la vie de Martin, Yves Montand, pour l'emmener bien malgré lui dans ses aventures, on ne peut plus rocambolesques. 

Au delà, du fait que le film soit d'une drôlerie et d'une mise en scène irréprochables, le couple Deneuve - Montand se révèle, extrêmement efficace et charismatique. On y découvre un Yves Montand, tranquille et raisonnable, accaparé par une Catherine Deneuve délicieusement insupportable et remarquablement belle. 

Catherine Deneuve excelle dans ce rôle à la fois comique et dramatique. Et dans lequel, sa beauté est vive et fascinante de simplicité. Malgré des cheveux mouillés, overbrushés et un blond qui semble avoir beaucoup souffert du soleil, l'actrice y est splendide, époustouflante et explosive. Débordante d'énergie, Catherine Deneuve est en mouvement perpétuel. Elle coure, elle conduit des voitures, elle plonge, elle bataille, elle parle à en perdre haleine, elle explose littéralement l'écran de son charme. Sans maquillage, pieds nus, elle resplendit d’une beauté solaire et totalement naturelle.

Vêtue tout au long du film d'une robe chemise, sa beauté n'a d'artifice que sa blondeur. Catherine Leterrier, costumière qui signe alors son troisième film, a l'excellente idée d'habiller Catherine Deneuve avec sobriété. Dans cette petite robe chemise près du corps à fines rayures, Deneuve est à la fois féminine et laisse  à l'actrice le loisir d'être libre de ses mouvements. Elle la porte pendant presque tout le récit. Et comme toujours, ce choix participe pour beaucoup à la caractérisation du personnage de Nelly mais plus encore cette petite robe désacralise l'icône Deneuve pour en faire une femme moderne, forte et féminine.

www.laurencedolige.com

Style - Comme Anna Karina et son perroquet

Des couleurs gaies, un coup de pinceau dynamique, les t-shirts de G.Kero se veulent le support prosaïque et quotidien de véritables petites œuvres d'art. En troquant la toile et le papier pour le textile, l’artiste Marguerite Bartherotte, créatrice de la marque, utilise des t-shirts pour y peindre ses œuvres qui se portent maintenant dans le monde entier. Avec des motifs ludiques, des sujets parfois un brin insolents, des références à la culture pop, la jeune griffe élabore des pièces décalées dans l'air du temps.

La collection de cet été propose des vêtements ornés d'une jungle luxuriante d'animaux exotiques et de mises en scène parfois insolites de jolis petits personnages. 

Dans cette adorable collection, personnellement, j'ai craqué pour un très beau t-shirt sur lequel s'est posé le perroquet de Pierrot le Fou et de Marianne Renoir!

www.gkero.fr

Style - Comme Brigitte Bardot et son itsi bitsi petit bikini

Entrer dans la légende...  L'inventeur du bikini, Louis Réart, fabricant de maillots de bain, s'est inspiré du nom de l'atoll de Bikini - lieu du premier essai nucléaire - pour créer le bikini, un maillot deux pièces "révolutionnaire" dont il dépose le brevet en 1946. Il faudra cependant attendre les années soixante pour que les femmes osent le porter sur les plages les plus prisées. Ce seront les pin-up's telles que Jayne Mansfield ou Marilyn Monroe qui seront les premières à arborer le célèbre deux pièces et permettront de le faire connaître au monde entier. En France, c'est Brigitte Bardot, qui dans le film de Roger Vadim Et Dieu créa la femme de 1956, imposera avec sensualité le bikini. Si Et Dieu créa la femme propulse Brigitte Bardot au rang de sex symbol mondial, le film marque également l'apparition du bikini au cinéma. La fausse ingénue qui scandalise Saint-Tropez dans le film, enflamme l’Amérique où même les ligues de vertu resteront impuissantes face à la Bardot mania. Le phénomène touche ensuite la France où l’actrice et son petit bikini en vichy deviennent un modèle d’émancipation de la femme à l’aube de la révolution sexuelle.

Aujourd'hui, près de soixante ans plus tard, le bikini en vichy immortalisé par Brigitte Bardot est toujours aussi charmant et séduisant. Si bien qu'on a pu le voir revisité dans plusieurs collections de prêt-à-porter et même de Haute Couture aux cours de ces dernières années. Cet été, c'est grâce au joli maillot de bain deux pièces au prix démocratique Brigitte Bardot pour La Redoute, qu'on pourra lézarder et, pour les plus audacieuses, se déhancher sur les plages.

www.laredoute.fr

Style - Les baskets de Dorothy Gale

Je sens que, ce printemps, ces jolies baskets en cuir parsemé de fines paillettes dorées vont mettre un peu de magie lors de mes périples citadins .

Calquées sur les Stan Smith, ces baskets ont été conçues par la marque française Eden Shoes et n'ont pas grand chose à envier au célèbre modèle d'Adidas. Munies d'une semelle en gomme à l'intérieur et disponibles en trois couleurs - dorées, argentée et noires, elles sont confortables et rehaussent juste ce qu'il faut le pied.

www.edenshoes.fr 

The Wizard of Oz de Victor Fleming, 1939

Lifestyle - Antoine Poisson, un peu, beaucoup, à la folie!

Devenu véritable objet de désir depuis que j'ai découvert cette marque, tout ce que Antoinette Poisson fait me plaît. Je vis actuellement en effet les doux prémisses d'une grande histoire d'amour, une histoire un peu à l'instar de la romance que j'entretiens avec les marques Sezane ou Sessun depuis quelques années.

Photography by SANDRO

Jeune entreprise française fondée par Julie Stordiau, Vincent Farelly et Jean-Baptiste Martin, Antoinette Poisson propose de redécouvrir le charme des papiers peints dominotés du XVIIIe siècle, qui sont imprimés à la planche et peints à la main dans l’atelier parisien.  Dit comme cela, le concept peut sembler un brin désuet. Et pourtant! Lorsque l'on découvre les objets décoratifs nés des jeunes esprits créatifs inspirés par le siècle des Lumières, on ne peut être que conquis par la délicatesse et la beauté des motifs qu'ils ont créés. 

Car en plus de ses services dans la restauration de papiers peints et d’intérieurs historiques ou de ses conseils dans les démarches de décoration d'intérieur, l'équipe propose ses éditions de papiers dominotés. 

Dessinés, imprimés et peints selon les techniques traditionnelles, les motifs proposés par ces créateurs se déclinent sur des jolies boîtes, des coussins en lin, des affichettes, des tissus, des abat-jours, des plateaux, des petits carnets... utiles et désirables à n'en plus finir. 

 

www.antoinettepoisson.com

Style - Robe d'un jour d'été

Un rayon de soleil dans mon jardin. Cette ravissante robe en coton à prix tout doux - 34,99 euros - nous donne envie de sortir et de chanter avec les sœurs Dorléac dans les rues de Rochefort. Avec un look très nouvelle vague, cette jolie robe en coton évoque à elle seule un jour d'été.  Avec son décolleté en V dans le dos agrémenté de petits et boutons, cette petite robe sonne comme la promesse d'une journée ensoleillée. 

Disponible en trois couleurs - bleu, jaune et rose - sur le site de Mango.

Lifestyle - HÜBSCH

TENDANCES 2015

Née au Danemark, il y a tout juste 5 ans, Hübsch, devient de plus en plus incontournable sur la scène déco européenne.

Plébiscitée par de nombreux sites de décoration et promue au près des fashionshoppeuses grâce notamment à une collection capsule créée par Sézane, Hübsch est devenue une griffe déco hautement désirable à qui on ne peut que prédire de beaux jours devant elle en France mais également en Belgique.

Grâce à un style scandinave épuré et à un esprit positif, les collections Hübsch évoquent à elles seules tout un confort nordique mais également une simplicité toute contemporaine. Matériaux nobles et formes éthérées, la jeune marque manifeste la ferme volonté d'allier qualité, bien-être et style.

Paniers pratiques et designs, bonbonnières en tout genre, coussins moelleux, cadres et miroirs rétros, luminaires aériens et meubles en chêne, Hübsch offre une sélection diversifiée et en constante évolution. En effet, avec deux collections par an à son actif, la marque danoise tend au fil des saisons à se renouveler et à s’inspirer des nouvelles tendances et des influences du monde entier.

Focalisé sur la simplicité, Hübsch enrichit, pour cet saison 2015, sa collection d'articles fonctionnels et graciles avec notamment une nouvelle collection en céramique faite de bols, tasses, assiettes et vases.

Site web

http://www.hubsch-interior.com/

Points de vente à Bruxelles

Lucia Steves
131, rue Fanz Merjay
1050 Bruxelles
Tel : +32 2 644 24 35

HEI shop and tea
Chaussée de Charleroi, 168
1060 Bruxelles
Tel : 0032 46 838 96 44

Lifestyle - Les Kilims

Vus un peu partout en ce moment dans les magazines déco, les tapis Kilim habillent d'une touche ethnique chic les intérieurs tendances 2015.

Mon coup de coeur. Model shoppé sur westwing.fr
La vente se termine le 18 février 2015 à minuit

"Kilim" - du persan gelim - est un mot Turc désignant la technique du tissage à plat, soit de tapisserie.

C'est l'un des modes de tissage le plus simple, le plus répandu et le plus ancien. Cette technique est à base de fils de chaînes - fils verticaux, disposés sur toute la longueur du kilim - et fils de trames colorés - fils horizontaux, en passant dessus et dessous des trames forment les motifs.

Si aujourd'hui, les tapis Kilim sont confectionnés pour la plupart dans un but commercial, à l'origine, ils représentaient à la fois la mémoire et l'identité des peuples sédentaires, nomades et semi-nomades de ceux qui les tissaient. En effet, chaque tribu et chaque village possède son propre style avec des couleurs chatoyantes ou sobres et des motifs complexes ou épurés suivant les régions. Leurs motifs de ces tapis constituent d'ailleurs une forme d'écriture symbolique héritée des anciennes croyances chamanistes.

Utilisés comme couverture et pour protéger le sol des mosquées et des yourtes, les tapis Kilim étaient bien souvent tissés par les femmes pour leur trousseau de mariage. Certains dont la beauté faisait leur fierté étaient conservés dans des coffres comme valeurs sures susceptibles d'être troquées en cas de besoin. Introduits aujourd'hui dans nos intérieurs occidentaux, ces tapis sont appréciés pour leur valeur décorative, mais aussi car ils évoquent et apportent un esprit arty relatant un passé nomade.

Style - Les petites broches "Peau d'Ane" de Macon et Lesquoy

 

Vive Mr Demy ! 

40 euros sur

www.maconetlesquoy.com

La Mode - Jean Paul Gaultier revisite Fellini et La panthère rose

Les inspirations de l’enfant terrible de la mode française ont toujours été denses et diversifiées. Des icônes pop au phénomènes de société, Jean Paul Gaultier a très souvent puisé son inspiration au coeur de la culture contemporaine.

Cette année, pour son défilé Haute Couture Automne-Hiver 2013-2014, la couturier s’est montré un brin nostalgique et s’offert un défilé théâtral mettant en scène des créatures félines issues The Pink Panther et clownesques de l’univers glamour du cinéma de Fellini.

Imprimés léopard, fourrures, plumes, petits chapeaux coniques, motifs très inspirés des costumes de clowns felliniens, le show Gaultier a aussi fait un clin d’oeil amusé au costume porté par David Bowie dans le clip « Ashes to Ashes».

Nostalgie burlesque et bonne humeur, comme toujours, le dernier défilé de Jean-Paul a pris des allures de fête aux références multiples et fusionnées avec panache pour offrir une fois de plus un des meilleurs spectacles de la fashionweek.

 

Le festival ASVOFF tisse sa toile entre mode et cinéma

Initié par l'américaine Diane Pernet, figure de la planète mode, ce festival du film de mode affiche pour sa cinquième édition, une programmation époustouflante.



Cette année, le festival investit le Centre Pompidou à Paris



ASVOFF, A Shaded View on Fashion Film propose une sélection de courts-métrages de mode sélectionnés par un jury composé d'artistes, de créateurs, de journalistes et présidé par Orlan.



À l’affiche, un panorama de courts-métrages. Derrière les caméras, Sofia Coppola, Jim Jarmusch, Johan Renck ou Alex Turvey côtoieront des réalisateurs underground pour des films mettant en scène les collections de Christian Dior, Alexander McQueen, Louis Vuitton… À l’écran, plusieurs icônes : Charlize Theron, Daphne Guinness, Faye Dunaway… Parmi la sélection, le spot publicitaire déjanté de Versace pour H&M de l’hiver dernier. Un jury présidé par l’artiste plasticienne Orlan et composé de plusieurs personnalités dont Maria Luisa, actuelle fashion editor du Printemps, Stefano Tonchi, rédacteur en chef de W Magazine, ou encore la photographe Dominique Issermann, décernera des prix.



Parmi les 101 films projetés sur trois jours au Centre Pompidou à Paris, 82 seront donc en compétition (une sélection faite parmi 500 films venus du monde entier) mais d'autres films hors compétition seront également présentés par des spécial guests. Ce sera l'occasion de (re)découvrir par exemple exemple le film de William Klein, Mais qui êtes-vous Polly Magoo ?.



Plus d'infos sur : 

http://www.ashadedviewonfashionfilm.com/program

Mode et cinéma - Prada sur le canapé du Dr. Polanski

Roman Polanski a présenté un spot publicitaire pour Prada avec Ben Kingsley et Helena Bonham Carter au Festival de Cannes, ce lundi 21 mai.

Après la brève projection de sa vidéo intitulée A Therapy, Roman Polanski a dit en riant que "C'est une espèce d'anti-publicité" et a ajouté qu’ " il voulait prouver au monde qu'il était aussi capable de réaliser un court métrage". 

Dans ce sport publicitaire, le réalisateur met en scène Ben Kingsley et Helena Bonham Carter interprétant un psychiatre et sa patiente habillée en Prada. Le personnage de l'acteur britannique de 68 ans perd rapidement tout intérêt pour sa patiente... et ne parvient plus qu’à concentrer son attention que sur son manteau de fourrure griffé Prada!